Exposition ” Rue des fleurs ” Galerie des Hospices Canet roussillon jusqu’au 3 mai 2023

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Yvon SAILLARD : L’instabilité semble être le maître mot de cette peinture où des organismes « perdent l’équilibre, glissent et débordent. » Et la manière suit, débordante elle aussi : sous l’action d’un pinceau abondamment mouillé et comme emporté dans les tumultes de la couleur, l’artiste paraît liquéfier ses figures – de même, que ses fleurs peintes, son autre sujet de prédilection. Peinture florale ou corps en souffrance, un tel traitement installe ces éléments dans un équilibre instable, « entre apothéose et décrépitude ». Empruntant à l’expressionnisme non seulement son réalisme cru, mais encore la nervosité de sa touche et ses couleurs arbitraires, Yvon Saillard interroge les comportements et passions de l’Homme et manifeste ses inquiétudes existentielles.

Michel GODAY : Le jardin d’Adèle ou sur les pas du peintre catalan Joaquim Mir (1873 – 1940). Ce travail se fonde sur les écrits de l’écrivaine catalane Mercè Rodoreda (1908 – 1983) et fait suite à l’œuvre « La maison d’Adèle » réalisée en 1989.
Ce jardin est un espace fleuri où parmi les végétaux apportés par l’homme, des plantes rebelles viennent se greffer. Car le vent, les oiseaux y transportent des graines. C’est un jardin urbain, un carré de terre comme on le dit communément mais où la nature fait de la résistance et permet la présence d’une faune autochtone (oiseaux, insectes).
Pour la transcription de ce jardin, comme unité de mesure, je prends un mètre carré dans la nature, je le transcris sur une toile rectangulaire. Il s’agit d’une mesure agraire standard et universelle. C’est comme tracer un premier plan sur un espace sociabilisé.

Entrée gratuite

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